Avant de travailler avec OSLE, je n’imaginais pas que la photo puisse être aussi inventive pour illustrer un texte. Elle peut, autant qu’un dessin et parfois plus, faire appel à l’imaginaire, introduire ombre et lumière entre les mots.
Dans cette maison d'édition, l’échange commence dès la première image de l’album. La première photo, quelle découverte, quel choc ! Le regard du photographe s’allie à la voix de l’auteur. Le texte en est conforté, reconnu et aussi mis en mouvement, recrée, interprété. Chacun apporte son univers et peu à peu la rencontre s’approfondit.
Ce travail est encore en cours pour La classe de madame Lampion et les lettres qui piquent, deux albums en préparation avec Angelle et Séverine Thévenet. Travailler à plusieurs crée une dynamique. Les remarques, les questions font naitre des idées neuves.
Pour Litli l’expérience a été entièrement nouvelle pour moi. Ce n’est pas le texte qui était à l’origine du projet. Les photos de Séverine avaient déjà construit une histoire, le livre était quasiment achevé. Il s’agissait de poser quelques mots sur quelques pages. Trouver une résonnance en moi de ces images sans dénaturer la construction ni la paraphraser, quel travail délicat et qui aide à comprendre ce qu’ont à faire habituellement les illustrateurs !
Je ne résiste pas au plaisir de remettre ici la première photo des lettres qui piquent
1 commentaire:
On a hâte de découvrir ce beau travail en équipe !
amitiés
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