"Je t'aime mon loup, mon gros loup, mon p'tit loup..." H. Dès
Les loups sont revenus ! Non pas aux frontières de nos villes mais à celles de nos nuits : "Les loups arrivent toujours le soir : on n'aperçoit que leurs yeux qui s'allument dans le noir." Alors, vite , il faut s'en débarrasser ! Et pour cela, Catherine Leblanc et Roland Garrigue ont uni leurs talents pour nous expliquer Comment ratatiner les loups.
Les méthodes sont variées, gourmandes, poétiques, politiquement incorrectes et donc délicieuses : utiliser des gros mots ou conseiller de dévorer la petite soeur, "Elle est bien meilleure à manger" fera toujours son petit effet ! Facétieuses les illustrations nous montrent les loups en détresse et ce renversement de situation ne peut que séduire le lecteur.La double mise en abîme , tant dans le texte que les illustrations , donne encore plus de charme et de profondeur à cet album qui montre non seulement qu'on peut dépasser ses peurs (le loup peut s'avérer n'être après tout qu'une vieille chaussette pourrie oubliée sous un lit), seul ou à plusieurs mais aussi que la raison du plus fort n'est pas toujours la meilleure.
Ainsi une illustration montrant un loup terrorisé par une flopée de petits chaperons rouges menaçants a fait écho à des propos de Jean-Marie Pelt évoquant la détresse de son chat face à une trentaine de souris...Quand les "faibles " s'unissent, les "forts" ne sont pas toujours gagnants...
Cet album réussit le pari de nous montrer des loups effrayants juste ce qu'il faut, tout en leur témoignant une certaine tendresse car il faut bien l'avouer, : ils sont craquants ces diablotins, avec leurs dents pointues et leurs yeux en billes de loto ! Pleines d'invention et d'humour (ne pas rater le loup se transformant en sapin pour échapper à des enfants , bien explorer tous les recoins du livre !), les illustrations de Roland Garrigue m'ont totalement séduite , tout comme le texte faussement sérieux de Catherine Leblanc dont j'avais déjà admiré le talent dans Le problème avec les maths. (pas de billet).
Les méthodes sont variées, gourmandes, poétiques, politiquement incorrectes et donc délicieuses : utiliser des gros mots ou conseiller de dévorer la petite soeur, "Elle est bien meilleure à manger" fera toujours son petit effet ! Facétieuses les illustrations nous montrent les loups en détresse et ce renversement de situation ne peut que séduire le lecteur.La double mise en abîme , tant dans le texte que les illustrations , donne encore plus de charme et de profondeur à cet album qui montre non seulement qu'on peut dépasser ses peurs (le loup peut s'avérer n'être après tout qu'une vieille chaussette pourrie oubliée sous un lit), seul ou à plusieurs mais aussi que la raison du plus fort n'est pas toujours la meilleure.
Ainsi une illustration montrant un loup terrorisé par une flopée de petits chaperons rouges menaçants a fait écho à des propos de Jean-Marie Pelt évoquant la détresse de son chat face à une trentaine de souris...Quand les "faibles " s'unissent, les "forts" ne sont pas toujours gagnants...
Cet album réussit le pari de nous montrer des loups effrayants juste ce qu'il faut, tout en leur témoignant une certaine tendresse car il faut bien l'avouer, : ils sont craquants ces diablotins, avec leurs dents pointues et leurs yeux en billes de loto ! Pleines d'invention et d'humour (ne pas rater le loup se transformant en sapin pour échapper à des enfants , bien explorer tous les recoins du livre !), les illustrations de Roland Garrigue m'ont totalement séduite , tout comme le texte faussement sérieux de Catherine Leblanc dont j'avais déjà admiré le talent dans Le problème avec les maths. (pas de billet).
Un grand coup de coeur !
1 commentaire:
un chouette commentaire, amplement mérité ! vivent les loups et vive catherine !
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