Je relis, pour la troisième fois , à plusieurs années d'intervalle, Mon petit garçon, de Richard Morgiève. C'est toujours aussi fort, triste et beau.
C'est un père qui parle, séparé de son enfant.
Le début :
"Mon petit garçon est blanc dans l'obscurité, il dort souvent les bras rejetés en arrière. je pose un baiser sur ses lèvres, sur son front. mon petit garçon grandit, mon petit garçon rit, mon petit garçon. Mon petit garçon repose, je vais le voir à pas feutrés. Il semble luire dans l'obscurité. je me baisse vers lui comme les lèvres assoiffées vont à la source. Je ne peux même pas parler de mon émotion, au fond. C'est mon petit garçon...
quand je dis Mon petit garçon, tout et beau et et douloureux et calme terrible en moi. Quand je dis Mon petit garçon, je ne peux rien dire de plus beau."
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