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Extrait de Comment ratatiner les cauchemars ? :
La critique :
Mettre des mots et des images sur les cauchemars est loin d'être simple. Et pourtant le pari est plus que réussi dans cet album parlant qui montre bien que les cauchemars sont universels. Et mine de rien c'est un super moyen pour les p'tits mômes de dédramatiser et d'apprivoiser leurs peurs !
On sourit au fil des exemples de cauchemars qu'on a tous faits plus d'une fois (vous avez forcément déjà rêvé que vous étiez nu devant une foule de gens, non ?), mais aussi face aux mines désespérées des cauchemars, personnifiés sous formes de monstres bizarres, quand on parvient à les surmonter !
Les p'tits mômes apprennent justement à déjouer les plans de ces affreux monstres et, pourquoi pas, à transformer leurs cauchemars en jolies rêves !
Les textes sont assez courts mais efficaces et prennent tout leur sens avec des illustrations colorées qui nous plongent directement dans un univers monstrueux!
Bref, on adore et on aurait aimé lire cet album pendant notre enfance ! A mettre entre toutes les mains dès 3 ans donc !
On sourit au fil des exemples de cauchemars qu'on a tous faits plus d'une fois (vous avez forcément déjà rêvé que vous étiez nu devant une foule de gens, non ?), mais aussi face aux mines désespérées des cauchemars, personnifiés sous formes de monstres bizarres, quand on parvient à les surmonter !
Les p'tits mômes apprennent justement à déjouer les plans de ces affreux monstres et, pourquoi pas, à transformer leurs cauchemars en jolies rêves !
Les textes sont assez courts mais efficaces et prennent tout leur sens avec des illustrations colorées qui nous plongent directement dans un univers monstrueux!
Bref, on adore et on aurait aimé lire cet album pendant notre enfance ! A mettre entre toutes les mains dès 3 ans donc !
et sur Critiques libres
 | Comment ratatiner les cauchemars ? de Roland Garrigue, Catherine Leblanc Catégorie(s) : Enfants => 4-6 ans , Enfants => 7-9 ans critiqué par JulesRomans, le 29 mars 2013 (Nantes, Inscrit le 29 juillet 2012, 58 ans)
La note:
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Comment vivre sans peur et sans reproche
Un très beau livre du point de vue du contenu et de l’illustration, il s’agit évidemment d’aider les enfants à dompter la peur qu’ils peuvent ressentir après avoir fait de mauvais rêves. Il est présenté toutes sortes de contenu à ces cauchemars : t’empêcher d’avancer, te faire tomber dans le vide, te détruire ce que tu as fabriqué, te faire honte, menacer de te manger, te transformer, faire apparaître des bêtes immondes sortant de ta bouche … Texte et image sont complémentaires et souvent l’illustration ne propose qu’un des aspects possibles exposé dans le texte. L’ouvrage se termine en donnant des pistes concrètes pour diminuer ou exorciser ses cauchemars, ce n’est pas là la moindre de ses qualités. Le style graphique de " Comment ratatiner les cauchemars" renvoie à un univers où le démoniaque sait rester à une place où il ne provoquera pas de nouveaux cauchemars, les monstres renvoient à un imaginaire original puisant ses sources d’inspiration tant dans les représentations médiévales que l’univers des extraterrestres. Comment ratatiner les cauchemars? de Catherine Leblanc et Roland Garrigue
Par Danielle Verville
Danielle est mère de quatre filles, toutes passionnées de lecture. Faute de pouvoir les faire travailler à la ferme, elle les fait lire et nous rapporte leurs impressions dans cette chronique, qui traite autant d’albums pour enfants, de romans jeunesses, de documentaires, que de littérature pour jeunes adultes.
Tous les vendredis, Danielle Verville alias Madame Unetelle nous parle de littérature jeunesse.
Avant de partir en vacances, j’ai lu Comment ratatiner les cauchemars? à mes deux plus jeunes. L’auteure, Catherine Leblanc, y aborde le phénomène des mauvais rêves dans un langage simple et amusant, et les illustrations effrayantes de Roland Garrigue (que j’adore) captivent les petits, en donnant vie aux cauchemars, au point où je dois leur relire l’histoire jour après jour.
Ma fille de 5 ans fait d’horribles cauchemars. Beaucoup. Elle a donc été très intéressée par les méthodes de protection qui y sont suggérées. Plus particulièrement par celle qui consiste à fabriquer un attrape-rêves.Comme je n’avais pas l’énergie de me lancer dans un bricolage, j’ai promis de lui en acheter un pendant nos vacances. Nous avons finalement trouvé le capteur de rêves idéal dans une boutique de souvenirs qui longeait la plage. Avec ses perles et ses plumes roses, il allait être d’une efficacité absolue: «On va l’installer dans ta fenêtre de chambre, lui ai-je suggéré. Il attrapera les mauvais rêves et tu pourras dormir tranquille.
- Tu ne comprends rien, m’a interrompu ma fille de 11 ans. Elle fait le cauchemar et ensuite, le capteur l’attrape pour qu’il ne revienne plus.
- Ça veut dire que je vais encore faire des cauchemars? a demandé l’autre, inquiète.
- Mais non! L’attrape-rêves capture les rêves avant qu’ils entrent dans ta chambre, l’ai-je rassurée.
- Les rêves ne viennent pas de l’extérieur de la chambre, a insisté sa grande sœur. Ils sont inventés dans ton esprit. Quand ils quittent ta tête, le capteur les garde dans son filet. Par exemple, si tu fais toujours le même mauvais rêve, il ne reviendra plus.»
Pour tirer la question au clair, j’ai proposé qu’on relise le livre, une fois à la maison. Et puis?
«Pour ôter au cauchemar toute envie de revenir, fabrique un attrape-rêves et garde-le sous ton oreiller. Dès que le cauchemar approchera, l’attrape-rêves le saisira par l’oreille et lui fera débarrasser le plancher.»
Nous voilà fixés.
Article rédigé par Danielle Verville
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