Les jours de plomb
aucune trouée
n’apparaît
nulle part
La ville tassée
sous un couvercle
asphyxiée
par ses propres fumées
Le travail enchaine
Les épaules pèsent
Un bruit absurde emplit
d’interminables
couloirs
Les jours de plomb
les mots restent posés
sur les étagères
Les jours de plume
les feuilles s’allègent
L’air passe dans les rues
Couleurs des visages
Musique des langues
Autour de la place, les jambes des filles
rayonnent
On ne peut
échapper
aux jours de
plomb
ni prolonger
les jours de
plumes
La ville toujours se transforme
Les jours de plomb
le mur est habité de plumes
invisibles
Les jours de plume
l’oiseau termine sa course
contre le soleil
4 commentaires:
superbe et très évocateur!
merci Nicole, ça m'encourage
un poème est une flèche qu'on lance sans savoir si elle arrive quelque part ou si elle se dissout dans l'espace...
magnifique,
merci,
Raphaële Portier
Magnifique! je vous souhaite plein de jours de plume!
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